Panthéon
L'édifice le plus spectaculaire de la Rome antique est principalement l'oeuvre d'Hadrien. Le premier temple élevé par Agrippa en 27 av. J.-C., n'avait pas résisté au terrible incendie de l'an 80 après J.-C.. Si le bâtiment à l'arrière du Panthéon peut encore lui être attribué, l'imposante rotonde, gloire de Rome, revient bien à Hadrien. Vingt siècles se sont écoulés depuis la construction de ce temple vers 125… et pourtant, il est toujours là, debout dans un parfais état de conservation qui devrait amener les bâtisseurs contemporains à plus de modestie. Dédié à l'origine à sept divinités planétaires, le Panthéon (qui doit son nom à la coupole dont la forme évoque un séjour céleste dans tous les cieux) sera sauvé de la ruine au début du VIIe siècle par le pape Boniface IV qui le consacre alors au culte chrétien, le renommant basilica di Santa Maria ad Martyres. Les colonnes, au nombre de 16, sont des colonnes corinthiennes sculptées dans un seul bloc de granite. L'intérieur du Panthéon: on y pénètre après avoir franchi une porte de bronze à double battant qui serait d'origine antique. Une fois au centre du monument, vous en découvrirez l'élément le plus génial : la plus grande coupole de toute l'Antiquité ; son diamètre (43,3 m soit 150 pieds romains) étant égal à sa hauteur. Bien sûr, vous noterez qu'elle est ouverte sur le ciel par un oculus central (9 m de diamètre). Quand il pleut, il pleut donc à l'intérieur ! Cette coupole servit de référence à Bramante et à Michel-Ange, qui travaillèrent à la réalisation de celle de Saint-Pierre dont les dimensions ne parviennent pourtant pas à égaler celles du Panthéon… De superbes colonnes précèdent chacune des niches, dans lesquelles étaient autrefois placées des statues représentant les dieux. Aménagées en chapelles elles abritent aujourd'hui les sépultures de certains rois d'Italie, notamment le tombeau noir de Victor-Emmanuel II, assez sévè
Santa Maria ad MartyresRomaItalie
2012/07/171/60 secf/4.5125050 mmLumix DMC-GH2 DG SUMMILUX LEICA 25mm / F1.4 ASPH
[+]